Et me voilà pour cet OS un peu particulier !


Je sais que tu n'aimes pas le début, et pourtant, j'ai accroché tout de suite. Est-ce le thème du métro, de deux personnes qui se croisent, qui m'est cher, ou bien la manière dont tu narres les choses ? Je l'ignore. Je ne sais pas ce que tu cherchais à faire, mais je pense qu'il serait dommage que tu modifies ce début, même si tu ne l'aimes pas. Il est très bien comme ça, à mon sens !

Les changement de POV ne me dérangent pas du tout, car ils sont pertinents et donnent plusieurs angles de vue. Les alterner était aussi une bonne idée, que tu devrais exploiter un peu plus souvent. J'espère que tu réitéreras l'expérience !

Au niveau de l'histoire, j'ai aimé le contraste que tu as faits avec les yeux de Ventus et de Vanitas, les espèces de paradoxe à propos de leur couleur : un bleu chaud et vif, et un doré terne, sans vie. C'était une idée de génie, surtout que tu as réussi à ne pas rendre les personnages OOC. J'aime aussi la référence à « l'autre vie », qui t'est aussi chère qu'à moi, je vois;). La fin ne me dérange pas, j'aime bien même si elle est triste. Je ne la considère pas comme telle, car je me suis plu à imaginer qu'ils se reverraient à nouveau dans cette troisième vie, et qu'ils franchiraient enfin le pas.

Eh, dis donc, j'ai trouvé tout un passage très poétique dans ton OS ! J'ai pu le constater dans tes nouvelles originales, mais dans les fics, tu étais restée assez mesurée à ce propos, sauf peut-être dans « Si les étoiles fusionnent ». Valà le passage dont je te parle :

« Ils étaient piégés. Piégés dans cette société, avec ces personnes aussi mornes qu’eux, pour la plupart incapables de réfléchir. Piégés, et ils le seraient jusqu’à leur mort. Pourquoi insister ? Pourquoi tenter d’atteindre la lune sans ailes ? Pourquoi risquer de cesser de respirer, alors qu’on avait de l’oxygène –certes pollué – sur terre ? C’était impossible de devenir quelqu’un. Et il n’en voyait pas l’intérêt. »

Le lyrisme te va bien, sincèrement. Ca aussi, j'espère que tu nous en resserviras plus souvent! Moi, j'apprécie :

Au niveau de la forme encore, j'ai relevé quelques erreurs, que je te mets en dessous :

Il n’avait pas vu le temps passé : le temps passer.
Ventus ne comprit pas la panique qui se saisit des passagers une fois qu’ils comprirent qu’ils seraient bloqués ici : répétition de « comprendre ».
La routine avait achevée : achevé.
quelques numéros non-effacés : pas de tiret à « non effacés ».
Des filles et des garçons, qu’il avait promis de rappeler et qu’il ne ferait jamais : la phrase est assez maladroite, au niveau de la formulation.
Qu’est-ce que tu veux que je te dises ?: dise.
problème en soit : en soi.
cet enfant là : tiret entre enfant et là.
Ses vingt premières années n’avaient pour ainsi dire servies : servi.
mais le jeune homme compris : comprit.
Je ne t’oublierais pas : t'oublierai.
« T’es sûr qu’on ne s’est jamais rencontrés ? demanda-t-il, encore profondément étonné d’avoir rencontré une personne si étrange. : répétition du verbe « rencontrer ».

Voilà, voilà. Au prochain OS ^^ !