Je viens apporter ma contribution pour ce Yuri, qui n'est pas banal, c'est vrai
.
Pour le coup, je serais plutôt d'accord avec Mello sur le caractère OOC de Olette. Je trouve même qu'elle l'est beaucoup, alors que Kairi, ça va, elle reste IC^^. Après, peut-être as-tu voulu faire un contraste entre la Olette de KH, et la Olette de ton UA. D'ailleurs, mettre en relation les deux univers et les petits clins d'œil m'ont énormément plu, j'avoue. C'est bien tourné, et ce n'est pas banal. Il est juste dommage que tu ne les aies pas plus exploités, c'est vrai. J'ai peu d'expérience dans la lecture de fics UA, mais je ne crois pas que ça soit exploité souvent, sauf si le personnage est en asile psychiatrique, par exemple (je suis tombée sur une fic avec un Sora interné et où c'était « démontré » que toute son aventure, c'était dans sa tête, et qu'il tirait ses références de ce qu'il voyait, comme de simples affiches, objets... J'avais été atrocement mal à l'aise en la lisant...)
La narration est bien construite; ça ne va ni trop vite, ni trop lentement à mon goût. Si Olette n'avait pas eu un comportement indifférent dès le départ, peut-être qu'elle se serait rendu compte que Kairi ne voulait pas lui faire de mal... et Kairi n'aurait pas été obligée de « jouer la petite peste »... C'est un comportement qui montre que petit à petit, Kairi perd peu à peu la tête et qu'elle devient obsédée par Olette.
Le suicide ne me dérange pas, parce qu'il intervient sept ans après. Kairi l'a fait en étant adulte, pas adolescente, et cela exprime vraiment le fait qu'elle était à bout, même sept ans après... Savoir comment Kairi s'y est pris, comment elle fait parvenir cette lettre me paraissent subsidiaires. Ton ellipse est donc bien choisie. Après, ce n'est que mon sentiment, hein.
Au niveau de la forme, j'ai vu quelques petites étourderies. Les voici :
- mon obsession pour toi aurait-elle disparue : disparu.
- avait des tas de camarades : avais des tas de camarades, car le « je » est sous entendu.
- Tes prunelles avaient finies : avaient fini.
- tu as refermé le bouquin et m’a tendu : m'as tendu.
- Je fronçais les sourcils : je fronçai les sourcils. C'est du passé simple, pas de s à la première personne du singulier.
- lâchais-je : lâchai-je, idem, même remarque qu'au-dessus.
- Je retournais : je retournai.
- de temps à autres : de temps à autre.
- je me plaçais : je me plaçai, passé simple.
- Je tentais : je tentai.
- m’emplissais de joie : m'emplissait de joie.
- Je songeai : Je songeai.
- Je pensais : Je pensai.
- je me retrouvais : je me retrouvai
- Puis j’arrivais : puis j'arrivai.
- constatais-je : constatai-je avec soulagement.
- une bonne fois pour toute : une bonne fois pour toutes.
- Un jour, je m’avançais : je m'avançai.
- précisais-je : précisai-je.
- et le regrettais : et le regrettai.
- Je t’embrassais : je t'embrassai.
- Tu te reculais : tu te reculas.
- Je n’insistais : je n'insistai plus.
- je suppliais : je suppliai.
- les rêves ont cessés : les rêves ont cessé.
- je suis las : je suis lasse.
- je crois –je sais- : je crois – je sais –
- Elle releva la tête, et effleura du bout des doigts la stèle de marbre gravée du nom d’une personne qu’elle avait connue bien longtemps auparavant : là, pas besoin de virgule avant le « et », elle n'est pas justifiable.
- elle voulait y voir : elle voulait y croire (plutôt, non?)
En fait, c'est surtout avec le passé simple que tu as des soucis, je remarque ^^.
Voilà pour ce (long) commentaire. J'ai bien apprécié, en tout cas !