Eh bien... Ouah. Je me suis prise une belle claque. Pourtant, Un Vanitas drogué, mauvais garçon, c'est communément cliché dans l'UA. Toutefois, la façon dont tu as traité la chose m'a impressionnée. Bon, à certains moments, il y a quand même de l'exagération, notamment la résistance de Vani face à toutes les drogues qu'il prend. Variété, haut dosage, durée (plusieurs années !), état physique de la personne, santé, ça ne va pas trop ensemble, mais bon, je te pardonne cet écart. J'aurais aimé plus de descriptions d'ailleurs sur Vanitas, parce que physiquement, il ne doit pas être épargné, bien au contraire. Il doit être particulièrement décharné par exemple...
Toutefois, tu prends bien ton temps pour décrire son parcours : famille ordinaire, qui est de plus en plus déçue par ses agissements, qui ne comprend pas, qui finissent par ne plus réagir... Un garçon ordinaire qui posait juste des questions auxquelles la société, l'école, la famille ne peuvent (veulent ?) répondre. Tu en as fait un personnage complètement canon (dans les deux sens, XD), et il en est de même pour Riku. Tu en as pas fait un "gay qui le sait tout de suite", et ça c'est bien. Le bon samaritain, oui, mais par contre, je l'aurais pensé plus hargneux. Là, son côté têtu est surtout ressorti quand il refuse que Vanitas parte de chez lui sans manger, qu'il l'aide à tout bout de champ, vient le trouver chez lui pour l'empêcher de faire une bêtise... Il fait presque chevalier servant (oups, pardon).
Bon, je me suis tout de même penchée sur la forme de ton texte, la partie "technique". J'ai saisi à la volée ce que mes yeux voyaient comme couacs,m ais je n'ai pas tout recensé ici.
Pour commencer, attention à l'étourderie au niveau de la ponctuation, comme ici : "Il était trop turbulent. Ses parents se demandaient ouvertement ce qu'ils allaient faire de lui ne cachaient même pas leur agacement quand il ne voulait pas comprendre quelque chose." ou "A partir de ce jour, rien ne fut plus pareil, des deux côtés. " Dans un cas, il manque une virgule ou quelque chose, dans l'autre, il y en a une en trop à mon sens.
Parfois, des "oublis" de mots : Il ne trouvait aucun sens à cette garce de vie, avait cessé d'en chercher un depuis belle lurette, et de toute façon ne pouvait pas tomber plus bas. : il faudrait mettre un "il" après "façon". La phrase ne passe pas sinon.
Puis qui sait, peut-être qu'il trouverait un moyen, finalement, de se laisser inviter chez l'autre mec, faire les deux ou trois petites choses qui lui venaient à l'esprit là tout de suite, repartir au milieu de la nuit avec portefeuille et ne plus jamais le recroiser. : son portefeuille, non ?
Sur le canapé, malgré tous ses entendus : euh, sous-entendus ?
Riku venait lui dire visite : oulah, dire ?
Des répétitions, comme ici : Il trouva ses propres pigeons, les convertit assez tôt, piocha bien entendu dans les gosses de riches qui n'avaient que ça à faire que de détruire leur vie et de piocher dans le portefeuille de papa. : le verbe piocher. (je n'ai pas cherché d'autres exemples).
-Comment t'as eu mon adresse ? S’étonna Vanitas : s'étonna. Pas de majuscule à une incise dans le dialogue, jamais, même après un point d'interrogation, d'exclamation, ou des points de suspension.
Attention à l'abus d'adverbes en "ment" aussi : lentement, dangereusement... Parfois, dans certains paragraphes, tu les enchaînes ^^.
Parfois, quelques fautes de verbe ou de conjugaison aussi : parce que des rumeurs étranges courraient sur elle : couraient (imparfait, pas conditionnel passé.); Il n'en éprouvait pas beaucoup de remord : remord prend toujours un "s"; C'était sensé être vrai : c'était censé (attention à la confusion); les aurait arrangé. : arrangés (accord ici); et vu le nombre de plans culs plus ou moins sains que j'ai eu : que j'ai eus (accord). Je m'arrête là, je ne vais pas tout relever
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Après ce long pavé, j'espère que tu t'en sortiras indemne. En tout cas, j'ai vraiment apprécié ma lecture, et la façon dont tu as traité tes sujets
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