Fandom français de Kingdom Hearts
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 [One-Shot] C'était toujours comme ça

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AuteurMessage
Fexatsyn Miroï
Disciple de l'Ombre et Rêveuse à temps plein
Fexatsyn Miroï

Messages : 425
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[One-Shot] C'était toujours comme ça Empty
MessageSujet: [One-Shot] C'était toujours comme ça   [One-Shot] C'était toujours comme ça EmptyDim 15 Juil - 15:05

Titre : C'était toujours comme ça
Résumé : Une petite fille blonde qui pleure toujours seule dans le silence et dans la douleur. Un petit garçon qui la croise et qui lui tend la main. Peut-être que grâce à lui, elle aura quand même le droit à un peu de bonheur.
Disclaimer : Les personnages de Kingdom Hearts ne m'appartiennent pas, mais sont la propriété exclusive de Square Enix et Disney.
Genre : Tranche de vie - amitié.
Rating : K
Monde : UA
Pairing : Aucun
Statut : Terminé

Un petit OS pour une amie qui a aujourd'hui même 13 ans.
Alors joyeux anniversaire Mia ! J'espère que tu auras profité un maximum de cette belle journée qui est la tienne, et que ce petit OS te plaira. =3

Bonne lecture aussi à tous ceux qui pourraient passer par là !

___________________________________________________

C'était toujours comme ça


Une petite fille blonde, ne dépassant pas les sept ans, était assise sur un banc et pleurait à chaude larmes, alors que sa petite et fine robe blanche était déchirée et tâchée de sang par endroit.
Ca finissait toujours comme ça, elle devait se faire une raison. Elle avait beau essayer, elle n’arrivait pas à se faire des amis, toujours des ennemis –c’était toujours comme ça, tout le temps, et ça ne changerait pas.

Et maintenant, elle était de nouveau toute seule, abandonnée, dans un coin infréquenté de la cour de son école primaire. Les larmes coulaient à flot, mais en silence. Oui, comme toujours elle souffrirait, comme toujours ses parents se plaindraient chez le directeur, comme toujours les enfants se calmeraient pendant deux semaines, puis comme toujours ça recommencerait ; c’était toujours comme ça, après tout.

Quand elle entendit la cloche annonçant la reprise de l’école, elle descendit de son banc ; mais à peine fut-elle debout qu’elle retomba lourdement en arrière à cause de la douleur que lui insufflait sa cheville droite.
Elle fit tout de même l’effort de se baisser pour au moins ramasser son petit carnet de croquis -abimé déchiré écrabouillé- qui gisait lamentablement au sol, et le referma pour protéger les rares dessins qui n’avaient pas subi les conséquences des élèves de CM1 qui l’avaient agressée.

Mais une chose était sûre, cette fois elle n’arriverait pas à retourner dans sa classe ; sa cheville lui faisait trop mal, et elle était dans un pire état qu’auparavant. Même si elles ne s’étaient au fond jamais arrêtées, les larmes reprirent de plus belles.
Frottant ses yeux bleus céruléens en tentant de calmer les soubresauts que ses sanglots provoquaient, elle savait qu’elle resterait seule et livrée à elle-même, avec ses blessures qui s’infecteraient tôt ou tard. Elle ferma simplement les yeux, en attente d’une maîtresse qui viendrait la disputer car elle n’était pas retournée en cours.

« Tu retournes pas dans ta classe ? »

Oh ? Une voix d’enfant ? Pas une voix d’adulte ? La petite fille s’efforça de rouvrir ses yeux larmoyants pour les poser sur le garçon en face d’elle qui avait la tête penchée sur le côté, sans doute intrigué par l’état de ses vêtements et de ses genoux. Mais elle baissa rapidement la tête, totalement intimidée –et puis peut-être que le petit inconnu allait la frapper son tour.

« T’as du sang partout… T’as besoin d’aide ? »

Le garçon s’était approché, avait pris un genou de la petite fille, et examinait maintenant la plaie sanguinolente. La blonde n’eut même pas la force de se débattre ni de parler. Mais finalement, elle hocha positivement la tête pour répondre à la question de l’autre.
L’inconnu baissa son regard vers la cheville enflée de la petite.

« Tu peux marcher ? »

Cette fois-ci ce fut un hochement négatif. Le garçon alors se retourna, s’accroupit, prêt à prendre la petite fille sur son dos pour l’emmener à l’infirmerie de l’école. A ce geste, la blonde ne sut quoi faire ; c’était la première fois qu’on lui portait autant d’attention, et elle ne savait pas si c’était un mensonge pour la manipuler, ou si ce garçon aux cheveux noirs en bataille et aux yeux étrangement dorés cherchait vraiment à l’aider.

« Tu montes ?
- Je… euh… mais tu vas être en retard…
- Pas grave, toute façon l’école c’est nul. »

La blonde ne put s’empêcher de doucement rire à la remarque de l’autre petit garçon, et cette simple phrase réussit à la convaincre pour monter sur le dos de son camarade.
L’autre la prit avec douceur, en tâchant de savoir si ça ne lui faisait pas trop mal, puis se mit en route vers l’infirmerie sans faire de mouvements trop brusques.

Une fois arrivée, le garçon demanda si la petite qu’il portait pouvait toquer à sa place, vu qu’il avait les mains prises ; la blonde le fit immédiatement, et tous deux furent autorisés à entrer quelques secondes plus tard.
La jeune femme qui les accueillit fut tout de suite alarmée en voyant l’état de la petit fille ; elle demanda immédiatement au garçon de l’aider à la mettre sur le petit lit entreposé dans la pièce d’à côté.

Et alors qu’elle commença à appliquer du désinfectant sur les blessures, l’infirmière s’adressa au garçon qui observait la scène, l’air de rien.

« Il est temps que tu rejoignes ta classe, Vanitas.
- Pas envie.
- Ce n’est pas une question, c’est un ordre, soupira l’adulte. Je peux m’occuper de Naminé seule. »

Le dénommé Vanitas râla, mais finit par sortir de la pièce, laissant ainsi la petite fille au soin de la professionnelle. La blonde sourit sans vraiment savoir pourquoi ; peut-être parce que maintenant elle connaissait le nom de son sauveur ? En tout cas elle espérait vraiment pouvoir le recroiser à la pause de midi –peut-être en allant à la cantine ?
Quand soudain, elle se rendit finalement compte de quelque chose ; elle avait oublié son carnet de croquis sur le banc.

***

Naminé avait finalement pu rejoindre rapidement sa classe après avoir eu les soins nécessaires –l’infirmière avait même recousu la bretelle gauche de sa robe et lavé rapidement celle-ci. Et pour le problème avec sa cheville, la jeune femme lui avait même prêté des béquilles, en précisant que ce n’était qu’une petite foulure.

La blonde, avant de manger à la cantine, décida de rejoindre l’endroit où elle était avant de se retrouver à l’infirmerie pour récupérer son carnet.
Seulement quand elle arriva au coin de la cour isolé, elle ne trouva rien. Elle eut beau regarder dessus, à côté, et en dessous du banc, elle ne trouva pas son fidèle calepin brun où elle dessinait tous ses croquis.

Quelqu’un lui avait très certainement volé, et elle ne le retrouverait plus jamais. Elle en avait des si beaux ! Et puis ceux pour lesquels elle était si fière n’avaient même pas été détruits lors de l’altercation avec les CM1 ; décidemment elle n’avait vraiment pas de chance aujourd’hui, pire que les autres jours.

A l’aide de ses béquilles, elle se mit finalement en route vers la cantine, mais fut rapidement confrontée à un autre problème de taille ; avec les béquilles qui l’aidaient à marcher, elle n’arriverait pas à prendre son plateau, ni rien. La blonde se souvint que lorsque l’une de ses camarades s’était retrouvée dans la même situation qu’elle, l’autre fille avait eu tous les garçons qui souhaitaient lui prendre son repas pour l’aider. Mais Naminé savait d’avance que ce ne serait pas son cas ; elle supposa bien vite qu’elle ne mangerait pas ce midi.

Elle s’apprêta à faire demi-tour, mais se cogna contre quelque chose –ou plutôt quelqu’un- d’à peine plus grand qu’elle. La blonde leva son regard bleu ciel vers la personne qu’elle n’avait pas vu, et se prépara déjà à se confondre en excuse… Quand elle constata que ces iris dorés, elle les connaissait.

« T’as déjà mangé ? Demanda son interlocuteur.
- Je, euh… »

Intimidée, elle baissa la tête, ne sachant pas quoi répondre. Mais finalement, ce furent les gargouillis de son ventre qui venaient de la trahir ; elle n’arriva pas à empêcher ses joues de devenir subitement rouge à cause de la gêne.
A ça, Vanitas –si les souvenirs de Naminé étaient bons- sourit, prit par les épaules la petite fille, et la fit faire demi-tour avec douceur pour ne pas la faire tomber, vu qu’elle peinait à rester debout, malgré les béquilles.

« Tu veux qu’on mange ensemble ? »

Pardon ? Naminé avait bien entendu ? L’autre garçon l’invitait à manger avec lui, alors que tout le monde l’éviter habituellement ? La blonde eut de la peine à y croire, mais finit par balbutier une réponse timide.

« Mais à cause des béquilles je peux pas me servir…
- C’est pas grave, je prends ton repas à ta place. »

Etonnée par la réponse si directe qu’avait prononcée le garçon sans ciller une seule seconde, elle se laissa entrainer vers le réfectoire. Une fois tous les deux arrivés à l’endroit où il fallait prendre son plateau, Vanitas en prit deux, en prenant soin de prendre en double chaque ustensile qui leur serait utile.

Une fois qu’ils eurent chacun choisi leur repas, ils traversèrent la grande salle à manger, où plusieurs têtes se tournèrent à leur passage ; la réputation de Naminé était connue presque par tous, alors la voir avec Vanitas, le seul garçon qui arrivait à sécher les cours en restant dans l’enceinte de l’école, c’était quelque chose qui provoqua immédiatement plusieurs conversations entre groupe à voix basse.
Immédiatement Naminé eut mal ; à cause d’elle, les autres commençaient aussi à parler sur le dos de Vanitas. Elle aurait mieux fait de ne pas accepter l’invitation à manger.

Ils arrivèrent à une table, et Vanitas s’occupa de séparer le repas de Naminé du sien, puis donna le tout à la petite fille, qui culpabilisait vraiment ; même si elle était de dos aux autres élèves, elle pouvait sentir tous les regards derrière elle.

« Fais pas attention à eux, déclara le garçon en face d’elle. Ils sont débiles.
- Je suis désolée, à cause de moi, tu…
- Je vais pas te laisser seule alors que tu es toute blessée, coupa l’autre. Au fait j’y pense… »

Il se leva un petit instant, fouilla dans la grande poche kangourou de son pull, et en sortit un petit calepin brun abimé qu’il posa sur le plateau de Naminé. Celle-ci reconnut tout de suite son carnet à elle.
Tout compte fait, on ne lui avait pas volé, c’est seulement Vanitas qui l’avait pris pour le mettre en sécurité dans sa poche.

« C’était sur le banc où je t’ai vue, commença t-il. C’est à toi ?
- Je, oui… Merci, répondit-elle simplement en prenant son carnet et en y feuilletant les pages.
- Je l’ai pas ouvert, lui assura le garçon. Et il était déjà tout cassé quand je l’ai pris. »

Naminé lui répondit brièvement que de toute manière, il était déjà dans cet état au moment où elle l’avait posé sur le banc, mais admira silencieusement la franchise du garçon qui lui disait absolument toute la vérité ; car même si c’était surtout pour éviter d’être accusé de quelque chose qu’il n’avait pas commis, elle, elle n’en serait pas capable contrairement à lui, et elle le savait. C’était toujours comme ça, elle se laissait bien trop faire et manipuler par les autres.

… Et si Vanitas était comme tous les autres ? S’il finissait par lui tourner le dos ? Elle ne voulait pas revivre la déception d’une fausse amitié –elle avait déjà vécue ça avec une certaine Larxène de sa classe de maternelle, et ne souhaitait vraiment pas renouveler l’expérience.
Elle baissa la tête, ce qui intrigua le petit garçon qui pencha la tête sur le côté.

« T’as encore mal quelque part ?
- Non, c’est bon. c’est rien, vraiment… »

Pourquoi s’attachait-elle si vite à la moindre personne qui s’intéressait un temps soit peu à elle ? Ca allait mal finir cette histoire, elle le sentait.
Mais elle n’osa rien dire à Vanitas, car il paraissait si… Sincère dans ses faits et gestes, alors peut-être qu’il se vexerait, et partirait vraiment. Mais la petite blonde espérait vraiment que le garçon ne l’abandonne pas, qu’il ne soit pas comme tous les autres.

« Je t’ai déjà vu dans la cour, mais t’es toujours toute seule ou blessée… T’as pas d’amis ? »

La question que venait de poser Vanitas fit vraiment mal à Naminé ; en effet, elle n’avait aucun ami, que des ennemis qui lui faisaient régulièrement mal. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux, mais elle fit tout pour les retenir -il fallait qu’elle se montre forte rien qu’une fois dans sa vie.
Quand elle vit Vanitas sourire gentiment.

« On peut l’être tous les deux, si tu veux.
- Hein ? Être quoi tous les deux ? Osa demander la petite fille qui avait l’impression d’avoir mal compris.
- Bah, être amis ! »

Quand elle entendit ces deux mots sortir de la bouche du garçon si spontanément et sans aucune hésitation, Naminé n’en crut vraiment pas ses oreilles.

« Mais tout le monde m’évite, si tu restes avec moi…
- Ils peuvent dire ce qu’ils veulent je m’en ficherai, et si ils veulent te faire mal de nouveau je t’aiderai. »

Naminé ne pouvait se défaire de ce sentiment d’admiration envers le garçon ; il paraissait si courageux, et serait même prêt à la protéger si des garçons plus âgés voulaient de nouveau l’embêter !
Seulement un doute l’assaillit… Et si c’était des paroles en l’air ? Il fallait qu’elle s’assure que Vanitas tienne parole ; et il était temps qu’elle montre un semblant de courage, au moins une fois dans sa vie.
Alors la blonde avança son petit poignet vers l’autre, replia tous ses doigts, sauf le plus petit.

« Tu me le promets ? Demanda-t-elle doucement.
- Les adultes disent tous que je suis perturbateur, alors que je sais pas ce que ça veut dire, déclara Vanitas en premier lieu. Mais tu peux me faire confiance, je sais tenir mes promesses. Donc je te promets. »

Après ses mots, Vanitas approcha à son tour son poignet, replia ses doigts, et avec son plus petit enserra celui de sa nouvelle amie, qui ne put s’empêcher de sourire. Elle sentait que Vanitas n’était pas comme tous les autres.
Et même s’il était possible que leur amitié ne durerait qu’un temps, elle ne se terminerait pas mal, la blonde en avait la conviction.

C’était la première fois que Naminé arrivait à se dire que son existence n’était peut-être pas formée que par des horribles et douloureux « c’était toujours comme ça ».
C’était aussi la première fois que la petite fille pouvait penser qu’il existait peut-être un peu de bonheur pour elle dans ce monde.
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