Pour ceux qui le désirent, nous acceptons toute personne supplémentaire ! Je vous remets ici le statut de ce rp pour que vous sachiez de quoi ça parle, qui joue, quels personnages sont libres, temporairement pris, etc.







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Olympie, Monde du Colysée de l'Olympe.

Haut ... Haut, très haut dans les cieux du monde légendaire du colysée de l'olympe se trouve Olympie, la citadelle des dieux. Auparavent celui des dieux du colysée, ceux-ci étaient peu à peu partis de ce monde sous la décision de Zeus, qui avait décidé de confier certains de ses collègues au service du Kingdom Hearts pour assurer l'existence des mondes. Pour le remercier de sa dévotion, l'astre légendaire avait décidé de transformer Olympie en un conseiil de dieux en qui il avait le plus confiance pour prendre des décisions vis à vis des êtres vivants, sans menacer l'équilibre, toutefois.

Ce furent grâce à eux que les porteurs de la Keyblade, Sora, Riku et Kaïri, purent guerroyer contre Ansem, le chercheur des ténèbres, et affronter la mystérieuse Organisation XIII. Après tout, vu les conséquences de la cérémonie d'héritage entrre les anciens guerriers Terra et Ventus vis à vis respectivement de Riku et Sora, le résultat ne s'était pas fait à la hauteur de leurs attentes.

Riku fut manipulé par la Sorcière noire Maléfique, et ensuite par le Roi des sans-coeurs, Ansem, le chercheur des ténèbres ... Tandis que Sora, à l'issu de la bataille contre Ansem, s'était retrouvé séparé de force des êtres qu'il chérissait pendant un an. Quand on pensait à la fin fatale de Terra et Ventus plongé dans un sommeil profond ...

Aujourd'hui, le Kingdom Hearts avait soufflé au maître du conseil, Odin, qu'il devait parler avec les autres dieux du sujet des similis. En effet, ces derniers, au fin fond du Tartare, subissaient de violentes tortures de la part des sbires du dieu souterrain ... Hors, si certains comme Xemnas, Saïx ou encore Marluxia et Larxène méritaient cette sentence, d'autres, à l'ardoise moins chargée de crimes comme Demyx ou Luxord, se retrouvaient pourtant au même niveau ! De faire grogner l'astre féerique devant la cruauté gratuite d'Hadès (qui ne faisait heureusement pas partie du conseil ... Mais devait néanmoins  se soumettre à ses décisions)  ...  D'un côté, heureusement que Roxas, Xion et Naminé ne furent pas intégrés dans cette sentence, étant en Sora et Kaïri.

Mais il grognait aussi devant la condamnation à mort sans appel de Yen-Sid devant le danger de l'organisation XIII. Pourtant, là où il avait sentit un danger envers lui, c'était quand Xemnas avait fait appel au pouvoir des coeurs moribonds et survivants sous l'attaque d'Ansem le Sage contre le Kingdom Hearts artificiel pour défaire Sora et Riku ... Sans succès.

Hermès, messager des dieux, dieu des voyageurs, était chargé de veiller à ce que les mondes se mouvent au rythme des flots ténébreux pour ne plus jamais être assemblés ... Et de ne plus reproduire la tragédie de la première guerre des Keyblades, qui provoqua énorméments de morts et causa la séparation du Royaume. Il était aussi chargé de prévenir les dieux du conseil imminent, et était l'un des rares privilégiés à ramener les morts des Enfers sans qu'Hadès ne s'y oppose, à moins d'attirer les foudres du Kingdom Hearts, qui effacerait alors son royaume et lui-même comme s'ils n'étaient que des erreurs.

Marchant avec vivacité sur le marbre blanc veiné de noir, rappelant le combat constant de la Lumière et des Tenèbres, le dieu ne prêta aucune attention aux serviteurs humains, drapés dans des togees blanches ou rose pâle pour les femmes, ou au luxe du mobilier, la taille démesurée des pièces et le nombre affolant de colonnes ... Il se rendit devant une porte blanche en bois, avec la moitié d'un symbole d'un coeur gris gravé sur chaque battant pour former la représentation du Kingdom Hearts. Il inspira, ouvrit les grandes portes, et pénétra dans la pièce.

Le messager des dieux soupira de soulagement en voyant les quinze dieux présents, et se mit dans un renfoncement de la salle carrée du conseil. Odin ferait appel à lui, si besoin était. Hermès ne faisait pas partie du conseil, n'étant juste que leur messager et l'exécuteur des tâches qu'on lui confiait.

(suivante^^)

(Suivante ^^)

Assise à sa place an sein du conseil, la déesse lunaire de la virginité et de la chasse ne tourna pas la tête pour regarder Hermès lorsque celui-ci pénétra dans la salle. Elle était concentrée sur l'élaboration de ses arguments et leur consolidation pour le débat à venir qui, elle le savait, allait être serré.

Ce n'était pas tant la question du comportement d'Hadès qui allait être débattue car il était probable que tous les dieux présents soient déjà d'accord quant au fait qu'il outrepassait ses fonctions et devait être sanctionner. Mais elle savait bien que certains, au sein du conseil - notamment et surtout Loki, qu'elle n'appréciait guère - allaient prendre plaisir à se pencher longuement sur ce sujet pourtant secondaire. Elle s'en exaspérait par avance.

Non, la Grande Question, que faire des âmes, allait soulever des opinions différentes. D'un côté, il y aurait ceux qui comme elle prôneraient la tolérance, la seconde chance (sous conditions, bien sûr) et appuieraient la proposition de les mettre à l'épreuve et de leur donner l'occasion de se racheter. De l'autre, il y aurait les dieux "vengeurs", comme Arès, impitoyable et rancunier. Et, encore une fois, Loki. Celui-ci, assis à trois sièges d'elle, avait revêtu un de ses nombreux aspects, celui d'un serpent argentés aux yeux noirs comme l'onyx.

Dieu trompeur s'il en était, Loki adorait semer la discorde et mentait comme il respirait. Ses farces avaient déjà bien souvent causé du tort à l'un ou l'autre membre du conseil, et Artémis lui aurait volonté planté une flèche entre les deux yeux. Elle ne l'avait jamais beaucoup apprécié mais depuis le jour où il avait trouvé drôle de subtiliser le corps d'Endymion pour aller le cacher au fond d'une grotte, elle le détestait franchement. Il lui avait fallu cinquante ans pour remettre la main sur son bien-aimé.

Loki ne siégeait au conseil que parce que ça permettait à Odin de garder un oeil sur lui et parce qu'il était rusé et retors, ce qui s'était déjà avéré utile. Mais Artémis n'avait cure de lui, pour l'heure. Elle avait déjà arrêté sa décision et défendrait son opinion; abattre des créatures vivantes sans raison était un crime qu'elle ne pardonnait pas. Elle avait hâte de savoir ce que sa soeur, Athéna, en dirait. Athéna était la plus impartiale, la plus juste des dieux, mais elle pouvait aussi, par moments, se montrer intransigeante. Cependant, Artémis savait que si elle pouvait compter sur son soutien, elles sauraient faire pencher la balance.

Elle tira sur une mèche de ses cheveux argentés et se mit à jouer avec, impatiente. C'était à Odin qu'il revenait de déclarer la séance ouverte.

(suivante)

Athéna, de son côté, observait ses collègues avec calme, même si la présence de son frère l'horripilait énormément. Arès avait déjà fait des coups fourrés au conseil, comme cacher les crimes d'Ansem le Sans-cœur pendant dix-onze ans, mine de rien ! Il avait prétexté que ces sans-cœurs que Xehanort avait crée étaient issus des nombreux portails ténébreux que l'ex-maître de la lumière avait ouvert pour se déplacer. Il était connu que, malgré le déplacement rapide et pratique de ces portails, inévitablement, les sans-cœurs en profitaient pour s'y faufiler à travers et commettre des atrocités et des saccages.

Vis à vis des similis, la déesse de la sagesse trouvait que son oncle allait trop loin. Arracher un cœur artificiel du thorax des membres de l'organisation, le broyer devant leurs yeux, le régénérer, le remettre dans la cage thoracique pour recommencer ça un quart d'heure après et obliger ces pauvres ères à regarder ... Elle ne comprenait plus le dieu des morts ... Et les similis risquaient de maudire les dieux jusqu'à la fin des temps.

Personnellement, elle n'avait rien contre eux. L'organisation s'était plutôt chargée d'éliminer les sans-cœurs (aussi bien Pur-sang/Matrices qu’emblèmes) et de prévenir des menaces de certains d'entre eux assez dangereux. Cependant, ce qu'ils ignoraient, c'était que leur ennemi, DiZ, avait trouvé des similis supérieurs et les avaient mit dans des cachettes secrètes. Elle réprima un frisson. Les membres de l'organisation avaient beau dire que Xemnas était cruel, mais Ansem le Sage, lui ... les avait traité comme de véritables sujets d'expériences ! Et beaucoup de ces pauvres hères étaient morts ...

Elle croisa les bras, songeuse. Peut-être les charger de sécuriser des mondes durement touchés par les attaques de sans-cœurs serait une punition adéquate, mais ... Ce n'était pas assez, elle le sentait.

Artémis patienta un instant pour laisser le temps à d'autres de prendre la parole pour ouvrir les débats, mais personne ne se dévoua. Chacun semblait attendre que quelqu'un fasse le premier pas pour pouvoir se lancer à son tour dans son propre discours. Certains se comportaient ainsi par prudence ou parce qu'ils n'avaient pas envie d'être au centre du débat; d'autres (comme le serpent lové non loin, pas la peine de le nommer) se taisaient par calcul ou (comme Arès) se tairaient jusqu'à ce que la discussion soit engagée et que les participants s'échauffent. Tous les dieux présents savaient que si on les laissait faire, Loki jetterait l'équivalent d'une pomme de discorde au milieu de la table, déclenchant un pugilat, qu'Arès s'empresserait de jeter de l'huile sur le feu et que Seth guetterait la moindre occasion de prendre l'avantage. Il était sournois d'une manière différente de celle de Loki, plus sombre. Loki n'était qu'un jeune imbécile qui adorait foutre le bordel - Artémis fut contente de n'avoir pas dit ça à voir haute - et regarder ensuite ses victimes courir dans tous les sens. Pour lui, la terre était une grosse fourmilière dans laquelle il brûlait d'envie de donner de grand coups de pieds. Peut-être, avec les millénaires, cela lui passerait-il, il n'avait que trois mille années. Mais Seth était ambitieux, sans scrupules et fin stratège. C'était la genre à avoir toujours deux coups d'avance, peu importait l'enjeu.
Finalement, Artémis se leva. Le diadème d'argent au croissant de lune miroita sur son front.
- Nous savons tous ici, commença-t-elle, que les êtres qui sont actuellement enfermés aux Enfers sont soumis à des tortures inadmissibles. D'abord et avant tout - avant même leurs crimes passés, ce qu'il conviendra de faire d'eux par la suite, la manière dont les choses se passeront si une nouvelle chance leur est accordée ou même le châtiment qu'il conviendra d'appliquer à l'encontre du seigneur du Monde d'En-Bas - il importe de les y soustraire.
Elle se pencha en avant et laissa le bout de ses doigts effleurer la table.
- je demande donc qu'en priorité, nous les retirions de la garde d'Hadès. Nous ne pouvons en nos âme et conscience, en tant que Dieux responsables du monde et de ses habitants, laisser des créatures vivantes, quelles qu'elles soient, subir un tel traitement.
Un ricanement se fit entendre de l'autre côté de la table. Sans surprise, Artémis vit que c'était Loki. Toujours sous sa forme reptilienne, il déroula quelques anneaux et leva sa tête triangulaire à hauteur du regard des autres participants.
- Encore faudrait-il pour ssssssela qu'il sssss'agissssssse de créatures vivantes, ma chère Artémisssssss, persifla-t-il et la déesse de la Lune lutta contre l'envie qu'elle avait d'aller lui couper la tête (ça n'aurait servi à rien, mais ça l'aurait un peu soulagée). Des Sssssssssssimilis... toi qui vit en harmonie avec la Nature et les animaux, tu es la mieux plassssssssée pour nous le dire. As-tu jamais vu un homme ou un animal capable de vivre ssssans coeur?
A la grande colère d'Artémis, elle vit un certain nombre des têtes hocher leur approbation dans l’assistance.
- Ils ont été des êtres vivants, riposta-t-elle. Peut-être n'ont-ils pas de coeur, Loki, mais ils ont une âme, sans quoi Hadès ne saurait les enfermer dans le Tartare, il n'aurait sur eux aucune prise. Cela me suffit pour les voir comme des humains. Ils sont conscients, Loki. Conscients.
Le serpent darda sa langue fourchue mais se tut. Artémis savait que ce qu'elle avait redouté s'était malgré tout produit. Il avait planté les graines, il avait dit tout haut ce que d'autres pensaient tout bas et ceux-ci, de ce fait, hésiteraient moins à en parler.
Comme elle se sentait sur le point de s'emporter à la prochaine contrariété (fichu serpent!, à croire qu'il était plus malin qu'elle, c'était insupportable), elle décida de laisser la parole à d'autres. Elle avait dit ce qu'elle avait à dire pour l'instant.

- Artémis a raison." ajouta Isis, les mains posées sur ses cuisses croisées, et vêtue d'une robe de lin blanche qui laissait ressortir sa peau mat.
" - Dans un sens, on pourrait classer les similis dans la catégorie des fantômes, même s'ils sont matériels et qu'ils éprouvent moins les sentiments qu'eux. De plus, leur Supérieur, aidé des similis Fondateurs, a été capable de leur créer un monde -certes pas accueillant du tout pour un humain- où ils pourraient se réfugier.
- J'ajouterai qu'ils ont fait preuve de sagesse pendant ... douze années, si je me souviens bien. Ils ne se sont pas fait remarqué dans les mondes, et n'ont tué généralement qu'en état de légitime défense." renchérit Athéna, caressant sa chouette.

Arès ricana.
" Légitime défense ... Mais bien sûr ... Et l'ombre met le reflet dans une boite de chocolats de la St Valentin (1) ! Excuse-moi, très chère sœur (le mot fut mit sur une pointe de mépris, sachant que Zeus l'aimait plus elle que lui ... Bon, d'accord, étant née de lui seul, elle était particulière, mais quand même !), mais une attaque de 1 000 sans-cœurs à Radiant Garden, ce n'est pas un état de légitime défense, mais une tentative de génocide !
- Crois-tu que les humains, voire nous, soyons parfaits, Arès ?" siffla t-elle, avant de poursuivre :
" - Ils étaient pressés de finir leur espoir le plus vite possible après que Roxas soit parti ! Et rien ne dit qu'une fois revenu dans leur monde, ils ne vont pas recommencer. Je propose de les ranimer, mais en leur infligeant une épreuve à la hauteur de leurs crimes.
- Point de vue crimes, ils ne feront jamais pire qu'Ansem le Sage ..." soupira Isis, malheureuse.

Des milliers et des milliers de cœurs morts en tombant au sol et qui auraient sans doute put rendre ces pauvres hères vivants à nouveau ... Tout ça parce que le vieillard était éprit de vengeance ... D'ailleurs, il avait disparu de la Marge noire il y a peu. L'homme avait eut un téléporteur de secours qui s'était détraqué lors de la destruction de sa machine d'encodage de cœurs, mais il avait réussi à la réparer, et était reparti récemment.

Nul doute qu'il allait poursuivre ses recherches inhumaines sur les similis. Il avait comprit leur système de ' fonctionnement' en les étudiant de manière abominable, sans cela, jamais il n'aurait put se déplacer librement avec les barrières protectrices des mondes. Isis soupçonnait même qu'un dieu bloquait les pouvoirs des prisonniers, et s'était allié avec lui ... Mais avec le trio infernal, impossible de savoir qui !

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1) Équivalent Khien de ' et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu !' ^^.

Artémis se raidit sur son siège en entendant la remarque d'Odin, on ne pouvait plus pertinente. Avaient-ils un cœur? Etait-il possible de le vérifier? Cela changeait-il quelque chose? Elle se leva pour prendre la parole, élevant la voix pour se faire entendre.
- Nous n'en savons pas plus qu'eux. Nous qui sommes immortels, sommes-nous des êtres vivants? Nous marchons, nous parlons, nous mangeons et nous éprouvons des sentiments: amour tristesse, colère, jalousie (elle s'obligea à ne pas regarder Arès qui, par le passé, avait été la cause de affreux châtiment qu'avait infligé Héphaïstos à son épouse Aphrodite, et qui n'en avait jamais conçu le moindre remords), colère, je pourrais en citer à l'infini. Nous possédons des traits de caractères qui forgent notre personnalité: sagesse, objectivité, bonté, générosité, mais aussi mesquinerie (cette fois, elle ne put se retenir et jeta un bref regard à Loki), roublardise ou autorité. Nous sommes des personnes, nous sommes conscients, nous vivons, tout simplement. Et pourtant, aucun d'entre nous ne saurait prouver que nous avons un cœur. Lequel d'entre vous saurait affirmé que nous sommes différents des similis?
Elle s'interrompit, et constata avec satisfaction que la plupart des dieux présents semblaient gênés ou interloqués. Loki lui jeta un regard venimeux qu'elle soutint sans mal. Elle aussi était capable de jouer sur les mots, et s'il voulait se lancer dans une joute verbale, il risquait fort de tomber sur un os. Pas forcément avec elle, mais Athéna se ferait sans doute un plaisir de lui rabattre son caquet.
Le dieu serpent se tut néanmoins. Il était prudent, Loki, intelligent; il savait reconnaître une bataille perdue d'avance quand il en voyait une et c'était ici le cas. Si pas un dieu ne pouvait affirmer en toute certitude posséder un cœur, ils ne pouvaient pas condamner des créatures à l'enfer sous prétexte qu'elles n'en avaient pas. Contre une telle logique, même les finauderies de Loki, l'esprit belliqueux et rancunier d'Hadès et l'intelligence sournoise de Seth ne faisaient pas le poids. Alors la déesse de la Lune, voyant que la discussion n'en finirait jamais si on ne lui donnait pas un petit coup de pouce, croisa les bras et déclara:
- Je demande que la question soit mise au vote. Il restera bien des questions à traiter après celle-ci mais pour commencer, si vous le voulez bien, que ceux qui pensent qu'il faut retirer à Hadès la garde des membres de l'Organisation XIII afin de procéder à un nouvel examen de ce qu'il convient de faire d'eux lèvent la main.
Elle se rassit et leva la sienne, attendant légèrement anxieuse, de voir si assez d'entre eux la suivraient.

Athéna leva immédiatement la main. Personnellement, elle avait toujours pensé pendant cette année qu'il fallait ôter les membres de la confrérie (moins Roxas et Xion, toujours dans leurs êtres d'origine) d'Hadès et de ses idées sadiques, ayant même voté contre leur enfermement dans cet Enfer-là (le royaume des morts d'Osiris, voire le Niflheim d'Hel aurait mieux convenu). Malheureusement, le trio infernal avait joué sur les mots des actes de la confrérie pour les faire enfermer chez son oncle.

Une autre question s'imposait d'ailleurs pour Roxas, Xion, et Naminé : bien que respectivement simili et clone de Sora pour les deux premiers, et simili de la princesse de cœur Kaïri pour la dernière, ces êtres s'étaient développés ... S'étaient même petit à petit forgés un caractère, une identité, qui n'appartenait qu'à eux seuls.

Avaient-ils le droit de se rencontrer que lorsque Sora et Kaïri étaient ensembles, alors que l'élu pouvait être appelé à tout moment pour défendre les mondes ? Naminé, tout comme Kaïri, seraient seules, à les attendre pendant probablement des années ... La déesse de la sagesse savait qu'à force, la princesse de coeur souffrirait de voir ces deux êtres (qui n'avaient pas eut le temps de se connaitre beaucoup, d'ailleurs ...) séparés, alors qu'elle, elle sentait que Sora lui reviendrait toujours. Non ... Les séparations, ça allait un temps, mais ça suffisait, là ! Eux aussi méritaient d'avoir une existence à eux ! L'ennui, c'était comment pallier au manque de force des élus si ça se produisait ...

Isis suivit le mouvement avec un sourire. Thot, lui, soupira, mais en fit de même. Quand Isis parlait, c'était dur pour lui de résister à la femme d'Osiris. Et dire qu'il était sans avis quand le débat avait commencé ... Arès eut un reniflement de mépris mais ne leva pas la main. Hermès, de son côté, ne possédant pas de siège au conseil, ne pouvait pas voter, même s'il était d'accord avec Artémis et Athéna.

La déesse de la Lune était à la fois ravie de voir sa motion approuvée - cette injustice allait prendre fin, peu importait comment, c'était à présent certain - et un peu embarrassée de voir toutes les têtes tournées vers elle, attendant qu'elle parle. Elle n'aimait pas être le centre de l'attention générale, et se sentait à présent légèrement mal à l'aise. Cependant, elle savait qu'elle ne devait pas laisser passer cette chance. Même si l'idée ne l’enthousiasmait pas, si c'était elle qui menait le débat, les chances que les choses se règle de manière juste n'en étaient qu'augmentées. Elle chercha le regard d'Athéna, quémandent son approbation, et sa sœur lui répondit d'un hochement de tête presqu'imperceptible. Ragaillardie, elle passa en revue les sujets à traiter - le châtiment qu'il convenait d'appliquer à l'encontre d'Hadès, la possible nécessité de désigner quelqu'un pour gérer les Enfers à sa place - elle pensait à Koré Perséphone, qui connaissait bien le monde 'en-dessous pour y passer six mois par an, mais qui était avant tout une personne juste et généreuse - la question de la nature réelle des Similis (mais grâce à l'intervention d'Odin, il y avait des chances qu'on puisse l'oublier, ce qui vaudrait mieux, ce débat-là risquait de durer des siècles et ils n'avaient pas le temps - les Similis ne l'avaient pas) et finir par se fixer sur ce qui lui semblait être le plus important.
- Lorsque nous les tirerons du Tartare, dit-elle. Que ferons-nous d'eux, concrètement? Il est vrai que dans leur quête, ils ont commis des crimes, certains plus que d'autres, mais ils n'avaient qu'un objectif, celui de devenir des créatures complètes afin de pouvoir mener une vie normale. Il y a eu des dommages collatéraux, c'est vrai, mais leur châtiment a déjà de beaucoup excédé leurs crimes. Leur ferons-nous passer une épreuve? Je pense que nous devrions nous entretenir avec chacun d'entre eux, puis décider des conditions de leur réinsertion. Devons nous les ramener et leur envoyer tous au même endroit ou les séparer? Il y a trop de choses à décider là pour nous contenter de mettre la question au vote, nous devons en parler. Avez-vous des idées, des suggestions?

- Hmm ... Je pense qu'une épreuve générale serait bien." fit Athéna, songeuse.
" Certains mondes subissent encore les conséquences des actes du sans-cœur Ansem, et ils sont particulièrement touchés au sud-Ouest de l'Atlas des mondes. Nous pourrions les charger de régulariser la situation à un niveau plus normal en première partie d'épreuve. Pour la seconde partie, je suggère de leur proposer de faire des recherches sur leur partie lumineuse. Leur Supérieur l'a dit lui-même, les similis sont à la lisière de la lumière et des ténèbres. Cependant, ils ont plus exploité leur partie ténébreuse, parce qu'il n'y avait personne dans les ténèbres pour s'en effrayer. Dans un sens, c'est compréhensible, mais ils devraient essayer la lumière aussi. Je propose une durée de deux ans pour l'épreuve, puis, s'ils la réussissent, nous leur attribueront la tâche de Veilleurs. Ce rôle consistera alors à vérifier dans les mondes que le flux de lumière et de ténèbres ne soit pas perturbé, et, si perturbation il y a, ils pourront intervenir. Il reste bien trop peu de guerriers de la keyblade pour tout régler, un coup de main des similis devrait les aider considérablement dans leur quête conte Xehanort.

Artémis se racla la gorge.
- Peut-être cela rassurerait-il Seth si nous Dépêchions de fait des gardiens? Mais comme l'a dit Hathor, les enfermer sur un monde ne ferait que déplacer le problème. De plus, concernant justement leurs déplacements, ils ne devraient plus utiliser les couloirs des Ténèbres. Ils auront besoin d'aide ou d'un vaisseau GUMMI pour aller de monde en monde.
Elle perdait patience. Combien de temps allaient-ils encore perdre à palabrer? Elle voulait des actes.
- Je suggère que nous leur constituions un petit groupe d' "accompagnateurs", deux ou trois peut-être? Leur mission sera de les escorter et de les surveiller pour s'assurer qu'ils ne commettent aucune exaction.
- Une idée intéresssssante, persifla Loki qui semblait avoir abandonné pour l’instant l'idée de lui mettre des bâtons dans les roues. Il fallait reconnaître qu'il avait ceci pour lui: il était capable de reconnaître la défaite. Mais à qui ssssssuggèrerais-tu de confier ssssse fardeau?
La déesse de la lune s'enroula une mèche de cheveux autour de l'index.
- Hé bien je pense qu'en tant que dieu messager des médecins et des voyageurs, mon frère serait le candidat idéal. SI cette idée vous convient, je propose donc de confier la responsabilité de cette mission à Hermès. Il n'est pas membre de se conseil, il peut donc sans mal s'absenter, et ses pouvoirs lui permettraient de nous faire des rapports réguliers.
Elle posa les mains sur les hanches, regarda autour d'elle et attendit.

- Je pourrai faire partie du groupe d'accompagnateurs. Aucun monde ne m'est affecté, à la rigueur, je veillerai sur Illusiopolis, si vous le désirez, sire Odin." fit Athéna.
- Hm ... Si tel est le désir de ce conseil, je m'y conformerai. Mais il faudrait un troisième accompagnateur voire un quatrième, des fois qu'une tâche urgente me retienne dans mes fonctions de dieu." répliqua Hermès.
- Perséphone n 'a pas de monde affecté, il me semble ?" demanda Thot.

- C'est exact, confirma Hathor, en hochant la tête à son tour. Nous pourrions lui demander. Sinon, en quatrième accompagnateur, je peux toujours demander à Amaterasu. Elle n'a qu'un seul monde affecté. Qu'en pensez-vous, Odin?

Ce dernier se frottait le menton, les yeux dans le vague. Il réfléchissait à toutes les implications que cela entraînait. Cependant, ils ne pouvaient faire durer éternellement le débat... D'une voix posée, il dit:

- A moins qu'il y ait une objection, j'accorde le droit à Hermès d'être accompagnateur régulier. Athéna, j'accepte ta proposition, même si je te demanderai d'être très prudente à Illusiopolis. Pour Perséphone et Amaterasu, je charge Isis de les contacter pour leur parler de cela. Elles n'ont pas de monde affecté, mais il n'est pas dit qu'elles acceptent... Perséphone risque de vouloir rester aux côtés de son époux, non pas par amour, mais plus parce qu'elle désire surveiller ses moindres faits et gestes. Quant à Amaterasu, sa dernière mésaventure l'a quelque peu échaudée.

Artémis hocha la tête en écoutant ce que disait Odin. Elle était satisfaite, les choses commençaient enfin à bouger.
- J'avais justement pensé à Perséphone pour reprendre le rênes des Enfers, vu que nous n'allons pas les laisser à Hadès. Ce qui nous amène à la question suivante: que faire de lui? Nous ne pouvons pas nous comporter avec la même barbarie que la sienne, mais je crois tout de même qu'il mérite un châtiment à la mesure de son crime. Mais j'avoue ne pas vraiment avoir d'idée de précise sur la question... à part peut-être... en l'exilant dans un monde humain et en lui retirant ses pouvoirs, pour une durée à déterminer. Qu'en dites-vous?
Elle savait que certains penseraient que ce serait trop léger, mais elle connaissait son oncle. Il était mégalomane et très imbu de lui-même. Le déchoir de sa condition de dieu serait pour lui une humiliation indescriptible.

- Je pense qu'au contraire, il devrait rester." fit Arès, un petit sourire carnassier aux lèvres.
" Du moins, le temps de l'épreuve. Ça rajoutera plus de piment à celle-ci, on ne va pas pousser notre gentillesse jusqu'à les rendre humains à nouveau demain ! Non, Hadès est un ' mal' nécessaire. On verra si les similis se contrôlent suffisamment face à lui si Xemnas les envoie aux Enfers en mission, ne serait-ce que pour tester leur capacité à mettre leur rancœur de côté. Par contre, s'ils réussissent l'épreuve APRÈS, je suis d'accord.
- Je me présenterai devant leur supérieur sitôt qu'ils se seront remis de leurs blessures." fit Athéna. " Vaut mieux, comme le dit un dicton humain, éviter de leur faire un enfant dans le dos.
- Pour ma part, je contacterai Perséphone et Amaterasu ... Cependant, pour cette dernière, que voulez-vous dire par sa dernière mésaventure, sire Odin ? Je dois dire que le monde d'Hyne m'apporte énormément de travail avec ces Sorcières qui émergent depuis que la Nécromancienne Linoa a reçu ses pouvoirs, et ce, depuis la défaite d'Ultimécia." souffla Isis.

- Apparemment, on ne manque pas de travail pour eux. Peut-être faudrait-il commencer par régler la question des accompagnateurs? Je suggère d'ajourner ce conseil, afin qu'Isis (elle inclina la tête en direction de la déesse pour lui exprimer son respect) puisse prendre contact avec Amaterasu et Perséphone. Pour ma part, je pense que nous avons réglé tout ce qui pouvait être réglé aujourd'hui. Qu'en pensez-vous, Seigneur Odin?

- Si la décision d'ajourner le conseil est prise, dans ce cas, sire Odin, permettez-moi de me rendre aux Enfers pour informer Hadès de la décision du conseil, et de voir ensuite les similis." fit Hermès. " Au pire, je les mènerai à la citadelle, et Athéna les endormira le temps qu'ils récupèrent.

Les autres dieux confirmèrent que le délai leur convenait, puis s'en allèrent à leur tour. Hermès soupira de soulagement une fois hors de la salle (participer à un conseil avec le trio infernal était toujours aussi éprouvant pour ses nerfs !), puis se rendit aux portes de l'Olympe, avant de déployer les ailes de ses sandales et se diriger à pleine vitesse vers le monde du Colysée de l'Olympe, esquivant adroitement les vaisseaux de sans-coeurs (d'ailleurs, il se demandait comment ces créatures réussissaient à construire quelque chose !). Il finiti par voir le monde recherché et soupira de soulagement.


Monde du colysée de l'Olympe/Partie Lumière
Le dieu des voyageurs se posa en douceur sur le sol sablonneux de la cour du colysée. Son objectif se tenait derrière deux grandes portes frappées du symbole de l'Olympe, un nuage d'où en émanait un éclair, à l'opposé du colysée, dont ses portes étaient entourées par deux gigantesques statues en or de guerrier grecs croisant le fer. Il posa la porte sur un battant, puis le poussa, avant de descendre les escaliers, grimaçant un peu alors que la lumière se faisait plus rare.

Les Enfers étaient sombres. Une eau grise, dans l'entrée, éclairait faiblement les lieux grâce à ce qu'il y avait à l'intérieur : les âmes des morts. Deux chemins, un à droite et un à gauche, s'offrirent à sa vue, et il prit celui de droite, ouvrant les portes de roche. Cerbère, le mythique chien à trois tête, gronda dangereusement mais se calma rapidement en reconnaissant l'odeur d'Hermès, l'un des rares à aller et venir à sa guise aux Enfers. Le dieu prit le seul chemin à gauche, suivit les boyaux rocheux, et arriva au niveau du puits des âmes.

Un chemin composé de terre avec quelques plateformes rocheuses s'offrit à sa vue et il les monta jusqu'au palais d'Hadès, avant de frapper à la porte, se préparant mentalement à subir le comportement irrespectueux du dieu des Enfers. La porte s'ouvrit sur Peine, le petit diablotin bleu (1), qui couina et se précipita jusqu'à la salle du trône de la divinité infernale.
- Votre sanglante horreur, le dieu Hermès est ici !


1) merci de me corriger si ce n'était pas son nom XD

*Incarne Hadès pour l'instant*